Disciplines

Par définition, le parachutisme est un sport permettant de se larguer d'un aéronef (avion, hélicoptère, montgolfière, etc.) avec un parachute d'une hauteur allant de 1000 à 4000 mètres du sol (voire plus!). Ce sport regroupe de nombreuses disciplines : la précision d'atterrissage, la voltige, le voile contact, le sky surf, le free style, etc. Seules sont décrites celles pratiquées au sein du club Vive La Chute : le vol relatif, le free fly et la wingsuit.

Vol Relatif (VR)

C’est la discipline la plus pratiquée dans le monde du parachutisme. Le principe consiste à sauter à plusieurs simultanément d’un aéronef et à réaliser le maximum de figures imposées dans un temps donné. La condition préalable à cette pratique est l’obtention du brevet B2.  En compétition, les équipes sont constituées de 4 (VR4) ou 8 (VR8) “relativeurs”. Le temps limite pour réaliser les figures est de 35 secondes pour les équipes de VR4 et de 50 secondes pour les équipes de VR8.
Afin de permettre aux juges de comptabiliser le nombre de figures effectuées, chaque équipe est suivie en chute par un “videoman” qui emporte sur son casque une caméra numérique. Cet équipier vient s'ajouter aux quatre ou huit compétiteurs et fait partie intégrante de l'équipe : la qualité du film qu'il réalise est donc prise en compte dans la notation. Chaque figure simple (appelée “libre”) rapporte un point et chaque figure complexe (appelée “bloc”) rapporte 2 points. 
 
En loisir, le nombre de “relativeurs” est variable selon le niveau de chacun : 2, 3, 4, 5 ou plus ! Le temps imparti est celui de la chute libre, soit environ 50 secondes, et la présence du vidéoman n’est pas indispensable.

Free Fly (FF) 

Dernière née reconnue officiellement en 2000, cette discipline consiste à réaliser des figures autres qu’à plat : tête en haut, tête en bas, dans l’angle, etc. Elle est de plus en plus prisée par les parachutistes à la recherche de nouvelles sensations et de nouveaux repères dans les trois dimensions de l'espace. 
 
Le free fly est davantage pratiquer à l’occasion de sauts de détente ou de loisir, sans but recherche de performance ou de résultats. L’objectif de beaucoup de sauts est de voler à plusieurs le plus groupé possible mais avec des trajectoires qui peuvent être aussi variées que les typologies des sauts. Dans le cadre de la compétition, une équipe de free fly est composée de 3 parachutistes : deux perfomers et un vidéoman et se voit attribuer une note artistique à l’issue de sa séquence. 
 
Cependant, cette discipline est très complexe de par la précision des mouvements qu'elle nécessite à cause de la grande vitesse en chute libre (250 km/h). D’où la nécessité d’obtenir le brevet B4 en deux étapes : Bi4 pour la chute tête en haut puis B4 pour la chute tête en bas.

Wingsuit (WS)

Cette discipline permet d’explorer une autre dimension dans les sauts : les déplacements horizontaux. Ceci est possible grâce à une combinaison souple en forme d’aile (d’où le nom anglais “wingsuit”) qui se gonfle d’air dès la sortie d’avion. La portance augmente, la vitesse de chute diminue et la durée du saut est allongée, pouvant atteindre 2min30 avec un peu de pratique. Cette discipline fait pas de 3 brevets (différents niveaux) . Elle est ouverte pour les “chuteurs” ayant le BPA et  totalisant un minimum de 150 sauts. 
 
Un fois les déplacements de bases acquis, il est possible de réaliser des vols en formation avec d’autres wingsuits, à l’instar d’une formation d’aéronefs, et de chercher à réaliser des figures ou des séquences de point. Les compétitions sont pour l’heure assez marginales. Comme pour le VR, un programme de saut tiré au sort doit être réalisé en l’air et est jugée sur la base de vidéos. Néanmoins, beaucoup de “wingsuiters” cherchent plutôt à faire des vols en formation, comme celle réalisée par 100 parachutistes en 2012 aux États-Unis.